L'autre jour, j'ai rencontré un homme qui s'occupait autrefois d'une station météo dans ma région. Il m'a parlé de cette cabane, faisant environ 5 mètres par 3 mètres et qui recueille les différentes données météo à l'extérieur. Autrefois, il devait manuellement échantillonner ces données et les transmettre à Environnement Canada alors qu'aujourd'hui, cette petite cabane fait le travail tout seul. Des stations automatiques sont ainsi dispersées sur le territoire, mesurent la température, la pression atmosphérique, la vitesse des vents, etc. Au Québec, il y a environ 400 stations, dont la moitié appartient à Environnement Canada. L'autre moitié appartient à d'autres organismes comme le ministère des Ressources naturelles du Québec ou encore la SOPFEU. Les données sont partagées entre les différents partenaires.Bref, au Québec, seule une petite poignée de météorologues prédisent, jour après jour, la pluie et le beau temps. Il y a toujours entre trois et cinq météorologues dans le centre des prévisions d'Environnement Canada à Dorval. L'équipe complète compte 35 personnes qui se relaient jour et nuit pour prédire le temps, simplement en utilisant leurs écrans d'ordinateur.
Leur secret, c'est le modèle informatique appliqué par un superordinateur pour effectuer les prévisions. Toutes les données amassées sont considérées dans le calcul. C'est le météorologue qui ajoute ensuite son grain de sel dans l'équation. Ensuite, le météorologue se sert de l'expérience des situations passées pour ajuster la prévision du modèle informatique. Le météorologue voit aussi comment la situation réelle évolue pour ajuster la prévision en conséquence.
On peut prévoir la météo jusqu'à 15 jours, mais plus on s'éloigne dans le futur, moins la prévision sera précise. Les prévisions sont toutefois très précises jusqu'à 48 heures dans le futur.
D'autres données sont amassées directement dans l'atmosphère par des ballons-sondes. Ces ballons sont lancés au même moment, partout dans le monde. Au Québec, cinq ballons sont lancés deux fois par jour à partir notamment de Maniwaki, de Sept-Îles et de La Grande 4. Aussi, les satellites en orbite permettent de consulter les cartes des nuages et de surveiller l'évolution de la météo en temps réel. Comme le Canada ne possède pas de satellites météo, Environnement Canada obtient ses données spatiales grâce à des partenariats avec d'autres pays comme les États-Unis, la France ou le Japon
Source: Agence QMI ainsi que André Cantin, météorologe pour Environnement Canada
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