
Lorsque pour une quelconque raison il y a dépressurisation soudaine dans la cabine d'un avion de ligne, le pilote doit alors effectué la procédure dite de « descente d'urgence » : l'avion peut perdre jusqu'à 2 000 mètres de hauteur par minute. Objectif : rejoindre le plus vite possible l'altitude de 4 000 mètres, là où la quantité d'oxygène dans l'air est suffisante pour respirer normalement. Cette descente n'est pas une « chute » mais est parfaitement contrôlée par l'équipage qui s'y entraine régulièrement en simulateur.
Dans le cas d'une dépressurisation, les consignes à suivre par les pilotes sont d'abord de s'équiper de leurs masques à oxygène. Ceci pour éviter qu'ils soient eux-mêmes victimes d'hypoxie les rendant inaptes au pilotage. Puis la descente est conduite en respectant la vitesse maximale de Mach 0.82 (environ 900 km/h), pour un Boeing 737 par exemple. Aérofreins, éventuellement train d'atterrissage sont sortis pour ralentir la vitesse tout en augmentant le taux de chute. L'angle pris par la cabine de l'avion peut être impressionnant. Les masques à oxygène tombent du plafond. Ceux-ci sont prévus pour fonctionner quinze minutes, soit plus de deux fois le temps nécessaire pour rejoindre une altitude « respirable ». La température peut descendre dans la cabine car la climatisation n'est plus suffisante. Mais l'avion met généralement moins de cinq minutes pour descendre de son altitude de croisière à celle où oxygène et température sont acceptables pour les passagers. En revanche, le taux de descente peut provoquer des traumatismes à l'oreille et au tympan plus ou moins sensibles selon les individus. Bref, il vaudra mieux subir ces quelques traumatismes plutôt que la mort elle-même.
Ce week-end, une ami me parlait de sa peur des avions ainsi que de leurs capacités à voler en toute sécurité. Nous étions sur la route, en voiture et moi au volant. Elle me disait que la mort en avion, ce devait être une mort lente et horrible. Je répliqua en lui disant qu'elle avait autant de chance de mourir avec moi dans cette voiture que là-haut dans un avion avec des pilotes entraînés solidement pour presque tout genre de situations. Il n'y a pas à dire, les pilotes aujourd'hui sont réellement entraînés pour éviter ou se confronter à tout genre de situation. délicates Et, contrairement à un dérapage en auto, à bord d'un avion, le temps de réaction est beaucoup plus long n'est-ce pas?

Ce week-end, une ami me parlait de sa peur des avions ainsi que de leurs capacités à voler en toute sécurité. Nous étions sur la route, en voiture et moi au volant. Elle me disait que la mort en avion, ce devait être une mort lente et horrible. Je répliqua en lui disant qu'elle avait autant de chance de mourir avec moi dans cette voiture que là-haut dans un avion avec des pilotes entraînés solidement pour presque tout genre de situations. Il n'y a pas à dire, les pilotes aujourd'hui sont réellement entraînés pour éviter ou se confronter à tout genre de situation. délicates Et, contrairement à un dérapage en auto, à bord d'un avion, le temps de réaction est beaucoup plus long n'est-ce pas?
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