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Mais ces jets ascendants sont bien plus longs à se former. Comme la vitesse plus rapide, la raison en est la faible pression atmosphérique. Alors qu'un éclair classique se forme en environ une microseconde, il faut un temps 30.000 fois plus long pour créer un jet montant jusqu'à l'ionosphère.
Cette vidéo d'une seconde est due à un matériel de pointe : une caméra ultra rapide et un instrument de mesure du champ magnétique. Ces gigantesques jets, comme on les appellent souvent, sont très rarement observés, parfois depuis le sol, plus souvent depuis l'orbite terrestre, et n'ont été photographiés que cinq fois depuis 2001.
Les chercheurs ont ainsi mesuré pour la première fois la charge électrique des jets. Les résultats révèlent qu'ils transportent la même charge électrique que les éclairs classiques, soit 144 coulombs. Seule différence : ils se déplacent plus rapidement.
Ces altitudes sont difficilement accessibles aux instruments. Les scientifiques les étudient d'en bas, avec beaucoup de difficultés, ou d'en haut, depuis les satellites ou l'ISS, mais avec des moyens et des temps d'observation limités...
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